Le journal scientifique “Sciences et Avenir” se pose ce mois-ci une question simple : que ressentirait-on en cas d’éruption volcanique “mondiale” ?
Au départ, l’éruption de Santorin, en l’an 1650 avant notre ère, qui a pu inspirer le mythe des 10 plaies d’Egypte, de l’Atlantide ou encore du Déluge, mais dont on ne sait presque rien. Pour tenter d’imaginer les répercussions d’une telle éruption sur l’ensemble de la planète, il est nécessaire de se tourner vers l’éruption du mont Tambora, en Indonésie, en 1815. Cette éruption est en effet beaucoup plus documentée que celle de Santorin, et d’ampleur similaire : une puissance de 1 000 mégatonnes, une onde de choc qui fait s’affaisser le volcan sur lui-même et s’échapper une colonne de cendres de 40 km de haut !
Outre les dégâts considérables et les victimes directes et indirectes, l’explosion a des conséquences sur la météo, puisque l’année 1816 sera surnommée “l’année sans été”. Les récoltes sont mauvaises, et les cas de famine nombreux.
Il est également intéressant de constater que les peintres se sont fait les témoins de ces éruptions. Les tableaux de Turner par exemple montrent des couchers de soleil rouge-orangé caractéristique d’une atmosphère chargée de particules en suspension.
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Photo : Eruption du Merapi, île de Java, Indonésie
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