En mars dernier, suite à la décision de la Cour Internationale de Justice, le Japon avait déclaré accepter d'interrompre sa campagne de chasse à la baleine en Antarctique. La CIJ de La Haye avait en effet estimé que le pays déguisait une chasse commerciale en campagne d'études scientifique et donc demandé au gouvernement japonais de cesser cette activité. Mais ce 9 juin, le premier ministre japonais a déclaré que son "objectif est la reprise de la chasse commerciale par le biais de recherches sur les cétacés afin d'avoir les données scientifiques nécessaires à la gestion des ressources baleinières". Selon le ministre de l'agriculture et de la pêche, Yoshimasa Hayashi, le commerce de viande de baleine "ne viole en rien la loi internationale ou nationale". Le Japon a annulé sa campagne 2014-2015 en Antarctique, mais déclaré ensuite vouloir revoir son programme scientifique pour le soumettre à la CBI cet automne. Les activités de chasse se poursuivent toujours dans le Pacifique nord-ouest, officiellement pour des raisons scientifiques, et dans les eaux japonaises, qui n'étaient pas concernées par le moratoire de 1986. D'après un récent sondage, 60% des japonais seraient favorables à la poursuite de la chasse à la baleine, alors que sa consommation continue à diminuer. Découvrez différentes destination pour observer les baleines et d'autres cétacés : les Açores, l'Islande, la Patagonie Accueil 80 Jours Voyages Retour aux actualités
En mars dernier, suite à la décision de la Cour Internationale de Justice, le Japon avait déclaré accepter d’interrompre sa campagne de chasse à la baleine en Antarctique. La CIJ de La Haye avait en effet estimé que le pays déguisait une chasse commerciale en campagne d’études scientifique et donc demandé au gouvernement japonais de
Si le moratoire interdisant la chasse commerciale à la baleine a permis de préserver de nombreuses espèces et même d’observer la reconstitution de certaines populations de cétacés, un nouveau danger menace peut-être le plus gras des mammifères marins. En effet, l’essor de l’aquaculture a presque fait tripler le cours des farines de poissons, principal aliment des élevages. Or cette explosion des cours pourrait rendre rentable une pêche plus importante du krill, principal aliment des baleines à fanons telle que la baleine bleue, la baleine à bosses ou la baleine franche… Longtemps restés discrets à cause de leur petite taille, ces petits crustacés aux allures de crevettes peuplent dans des quantités astronomiques nos océans arctique et antarctique. Bien que méconnus, les stocks sont estimés entre 400 et 500 millions de tonnes et constituent certainement la dernière grande ressource de la planète. Depuis quelques années, des bateaux ont été équipés pour cette « nouvelle pêche » dont les débouchés sont principalement les farines de poissons pour l’aquaculture, mais aussi les compléments alimentaires humains du fait de leur richesse en acides gras oméga 3. Dès les années 70, Russes et Japonais s’étaient attaqués à cette ressource, mais les difficultés techniques engendrées par la petite taille de ces crustacés n’ont pas donné une rentabilité satisfaisante. En effet, avec une taille moyenne de 3cm, une pêche impose des filets aux mailles très fines, fragiles et gourmands en énergie ! De plus, le krill est fragile et s’écrase facilement lorsque les filets sont hissés à bord faisant perdre au crustacé son liquide corporel ! Mais aujourd’hui, les progrès techniques permettent de faire face à ces contraintes et certains bâtiments conditionnent déjà plus de 250 tonnes par jour ! Si cette pêche reste encore très marginale, on constate depuis au moins un siècle que la pêche évolue toujours vers des proies de
Si le moratoire interdisant la chasse commerciale à la baleine a permis de préserver de nombreuses espèces et même d’observer la reconstitution de certaines populations de cétacés, un nouveau danger menace peut-être le plus gras des mammifères marins. En effet, l’essor de l’aquaculture a presque fait tripler le cours des farines de poissons, principal aliment
L'exploration pétrolière et minière, la pêche et même le tourisme sont à l’ordre du jour de la réunion que regroupent les ministres des affaires étrangères de huit pays riverains de l'Arctique à Nuuk au Groenland. Américains, canadiens, danois, finlandais, islandais, norvégiens, russes et suédois doivent discuter des règles pour l'exploitation de cette région du globe gravement menacée par le réchauffement climatique et qui suscite notamment, les convoitises des géants pétroliers. Selon les estimations scientifiques de l'administration américaine, plus du cinquième des ressources de gaz et de pétrole encore non exploitées se trouveraient au nord du cercle polaire arctique. Dans un premier temps, les ministres devraient signer un accord sur le sauvetage en mer qui définirait des zones de recherches, et qui serait le tout premier accord liant l'ensemble des huit pays autour de la gestion de l'Arctique. Une première pierre ? L'importance d’une concertation entre ces pays arctiques devient primordiale du fait de la multiplication des voies maritimes ouvertes par la fonte des glaces. En effet, en août dernier, un pétrolier russe a ainsi inauguré une nouvelle route nordique vers la Chine, et les croisières touristiques s'approchent de plus en plus du pôle, en particulier autour de l'Alaska. "Nous savons qu'il y a d'importants dépôts de pétrole, qui étaient difficiles d'accès par le passé et qui vont devenir de plus en plus accessibles", a expliqué M. Steinberg. Ainsi, les Etats-Unis souhaitent discuter de la gestion des marées noires dans l'Arctique, ainsi que des moyens de les éviter. L'Alaska fournit déjà 10% de la production pétrolière américaine. Mais n’oublions pas le traumatisme écologique qu'a laisser la marée noire de l’Exxon Valdez sur les côtes d’Alaska en 1989. La faune et la flore fragiles des régions arctiques sont très vulnérables aux pollutions diverses, d’où la grande inquiétude des mouvements écologiques et de protection
L’exploration pétrolière et minière, la pêche et même le tourisme sont à l’ordre du jour de la réunion que regroupent les ministres des affaires étrangères de huit pays riverains de l’Arctique à Nuuk au Groenland. Américains, canadiens, danois, finlandais, islandais, norvégiens, russes et suédois doivent discuter des règles pour l’exploitation de cette région du globe
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