Relayée par Sciences et Avenir, l'information a d'abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l'Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d'anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n'avaient jusqu'à présent pas réussi à isoler le virus. Les recherches menées par l'équipe de Aeron Hurt, scientifique à l'Influenza Collaborating Center de l'OMS à Melbourne, ont permis d'identifier 8 individus porteurs du même virus H11N2. Quatre exemplaires de ce virus ont ensuite été mis en culture et analysés, et une conclusion s'impose : cette souche n'avait encore jamais été identifiée et ne ressemble à aucune des deux lignées connues parmi les souches de grippes aviaires. La principale question qui se pose par rapport à ce nouveau virus est celle de la transmission ; les deux lignées connues actuellement sont eurasiennes et nord-américaines, loin de l'Antarctique. Une des hypothèses de l'équipe de Hurt est que la propagation de ce virus aux manchots de l'hémisphère sud est due aux oiseaux migrateurs comme les skuas ou les pétrels. Apparemment non mortel, il semble en plus que le virus ne soit pas transmissible aux mammifères : les scientifiques n'ont en effet pas réussi à contaminer les furets, animaux couramment utilisés dans les recherches sur la grippe. La découverte de ce virus laisse toutefois un grand nombre de questions sans réponses. Découvrez nos voyages en Antarctique, partez observer les manchots empereurs et fouler le pôle sud ! Accueil 80 Jours Voyages Retour aux actualités
Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence